À la Cour des Fables

d'après Jean de La Fontaine

Tout public, Scolaires

Dans un monde imaginaire où les animaux parlent, fables connues et moins connues évoquent les éternels travers de l’Homme dans la société : amour-propre, ambition, cupidité, injustice des grands, mépris des faibles… et les ruses que les petits doivent mettre en œuvre pour se défendre de la férocité et de la cruauté des puissants. Tendant un miroir de vérité aux « petits comme aux grands », les fables invitent par leur dimension intemporelle et universelle à trouver sa propre voie, entre sagesse et plaisir.

Équipe artistique

Adaptation : Laure Huselstein
Mise en scène : Serge Irlinger
Scénographie : Marie Loup
Costumes : A.E.P. Saint-Paul-du-Bois
Composition musicale et orchestration : Anny et Jean-Marc Versini
Acteurs :  Laure Huselstein,  Serge Irlinger,  Jean-Pierre Pouvreau

Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine naît en 1621 à Château-Thierry. Il commence des études de théologie puis de droit et obtient le titre d’avocat du Parlement. Marié et père d’un enfant, il se sépare rapidement de son épouse, quitte la province pour s’installer définitivement à Paris en 1658. Très vite, il obtient la protection du surintendant des Finances Nicolas Fouquet, riche mécène qui lui octroie une pension en échange de pièces de commande, puis entre autres de Madame de La Sablière. Au cours de cette période féconde (1664-1693), il publie ses contes et ses fables, un roman en prose ( Les amours de Psyché et de Cupidon) et des poèmes. Il connaît la consécration littéraire en 1684 lors de son élection à l’Académie Française. Il meurt en 1695 après s’être converti à une foi rigoureuse et avoir renié ses contes licencieux.

Mise en scène

Dans l’atmosphère lumineuse d’un salon du 17e siècle éclairé aux chandelles, trois acteurs costumés et poudrés, jouent, chantent, se déplacent dans un espace quadrifrontal entouré du public. Tour à tour dans la peau du Philosophe, de La Fontaine ou des animaux, les comédiens prennent à partie les spectateurs, toujours avec délicatesse comme le fabuliste le fait avec son lecteur.

La presse

« Une petite leçon d’humanité sans morale ni jugement hâtif, salutaire dans notre société oublieuse de ses notions ». Florence Guilhem, Le Phare de Ré, 21 septembre 2011

« Les acteurs de la compagnie Ilot-Théâtre se révèlent habiles passeurs, passant du mime à la prose ou la chanson. Difficile donc de ne pas être touché par ces illustrations de l’envie, de la cupidité ou de l’ingratitude, révélées en humour et poésie ». Marie-Pierre Deveau, Le Phare de Ré, 5 octobre 2011

Les fables

– LE LION, LE SINGE ET LES DEUX ANES
– LE CERF SE VOYANT DANS L’EAU
– LA BESACE
– LE CHENE ET LE ROSEAU
– LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF
– LE RENARD ET LE BUSTE
– L’HOMME ET LA COULEUVRE
– LE LOUP ET L’AGNEAU
– LE LOUP ET LA CIGOGNE
– LE COQ ET LE RENARD
– RIEN DE TROP
– LA LAITIERE ET LE POT AU LAIT
– LE LOUP ET LE CHASSEUR
– LES COMPAGNONS D’ULYSSE

Coproduction

coproduction : Cie Ilot-théâtre et l’Association des Amis des Fortifications de Saint Martin-de-Ré

avec l’aide du Conseil Général de la Charente-Maritime, de la ville de Saint-Martin-de-Ré, du Pays de Ré et de la Région Poitou-Charentes