Opérette Gourmande :
Le Banquet

Chant Lyrique, théâtre et… danse !

Tout public

Une fantaisie lyrique drôle et visuelle au sujet de la bonne chère et de l’Amour… Avec Offenbach avant tout, mais ainsi Lehar, Verdi… et Platon.


Photos : Phannara BUN (voir en bas de page pour télécharger les photos Presse)

Équipe artistique

Idée originale : Marie LOUP
Jeu/Chant : Marie LOUP
Piano : Stéphane TRÉBUCHET
Regard extérieur : Laure HUSTELSTEIN
Son : Gilles MONFORT

Le spectacle

Il met en scène l’hédonisme lyrique chez Offenbach. Des plats se succèdent, suivant le fil narratif du banquet de Platon.
Le ton des parties musicales d’opérette est gai : c’est une évidence. Mais l’approche ludique et vivante du discours Socratique l’est aussi.
Le chant et la musique, alliés à une implication théâtre omniprésente sont ponctués de changements de costumes chorégraphiés.
Se succéderont entre autre: un défilé d’amants presto, un atypique réveil de lendemain de fête, une escapade désaltérante à l’aube des temps, une scène de jalousie sur fond de griserie, un dessert et un thé chinois au sujet des mystères de l’amour…
Le spectacle peut suivre ou précéder un repas, il s’adapte à un déjeuner à thème, à une action spécifique pour la semaine du goût.

Le déroulé : des choix musicaux intrinsèquement liés à la trame narrative du Banquet

Après une soirée trop bien arrosée (Brindisi/ Verdi), nous assistons au douloureux réveil de la protagoniste et comprenons qu’elle a assisté au Banquet où conversèrent, entre autres : Phèdre, Aristophane, Agathon, Pausanias, Socrate, Alcibiade. C’est Socrate lui-même qui lui a proposé de l’accompagner à cette table du banquet au logis d’Agathon (« À Table », « Le Grill », Air du cidre, « Prenez des grappes empourprées » / Offenbach).

Voilà déjà la deuxième soirée festive en l’honneur du prix littéraire d’Agathon et les convives décident par conséquent d’être plus sobres : ils limiteront la boisson et rivaliseront d’éloquence au sujet de l’Amour ( « le Dieu Amour ») et des différents types d’amours (« Heure exquise »/ Lehar ; Air de Catherine, « Si vous croyez que je vais dire »/ Offenbach). Le discours d’Agathon représente l’apogée poétique et musical de la joute verbale (« La Poupée » Offenbach). Puis, Socrate qui tient a priori un discours plus insignifiant, se révèle en définitive brillant de vérité sur le fond. Il discourt au sujet de l’amour au travers d’un personnage d’une contrée lointaine (ici la Chine avec « Au salon d’une pagode » et « Prendre le thé à deux » Lehar/ « Les petites cuillères » Offenbach/ Salade de fruit). L’arrivée impétueuse d’Alcibiade ivre clôt le débat sur une scène de jalousie amoureuse truculente (« Conduisez-moi vers celui que j’adore », « Je suis nerveuse » Offenbach) et boucle le spectacle en ramenant finalement l’auditoire au premier thème de la griserie (« Jolie bouteille », Final de Pomme d’Api/ Offenbach).

La genèse : les rapports entre le banquet de Platon et les Opérettes d’Offenbach

Le thème de la bonne chair est très récurrent dans les Opérettes d’Offenbach. Ce spectacle ne présente d’ailleurs que quelques pièces liées à cette thématique, et pas forcément les plus connues tel que « M’en fourrer, fourrer jusque-là » (La vie parisienne), « La soupe aux choux » (Monsieur Choufleuri). Dans le banquet, il est évidemment question de nourriture mais plus encore de la boisson… Et là encore, le répertoire d’Offenbach s’avère riche : citons la cuvée du Château à Toto, l’air de la griserie de la Péricole.
Enfin, pour illustrer les exposés philosophiques au sujet de l’amour, on a que l’embarras du choix chez Offenbach : « Belle nuit, ô nuit d’amour » (Les Contes d’Hoffmann), « Duo d’amour » dans la Péricole.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, un aspect majeur de l’association entre le banquet et les Opérettes d’Offenbach demeure l’humour. S’agissant d’opérette c’est une évidence, mais les scènes de séduction, de jalousie et de rivalité entre les orateurs du banquet majoritairement homosexuels, sont très drôles pour qui sait lire entre les lignes.
Et, tour de force de l’écriture platonicienne, elles illustrent et étayent le propos de la réflexion philosophique.

Décors et costumes hauts en couleur

Le rythme dynamique du spectacle réside dans l’alternance permanente de scènes parlées et chantées mais aussi dans les changements de costumes chorégraphiés, toujours sur la musique d’Offenbach. Les premiers costumes sont les vêtements de la conteuse. Au fil de la narration, ils évoquent davantage certains personnages de l’histoire (Alcibiade, l’homme saoul et Diotine, la chinoise) et des allégories liées aux thématiques de l’amour (en noir, la « femme fatale » de l’amour vulgaire opposé à la « femme poupée », image idéale de l’amour céleste).


Photos : Phannara BUN

Téléchargements

Pack Presse – photos HD « Opérette Gourmande » (30Mo)