Il Carnevale

d'après La Nuit des Rois de William Shakespeare

Tout public

Une féerie lyrique et carnavalesque sur des compositions de Verdi, Fauré, Rossini, Debussy, Poulenc, Ambroise Thomas, Aznavour…

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Photos : Phanara Bun

Équipe artistique

Idée originale / Dramaturgie : Marie LOUP
Jeu / Chant : Marie LOUP
Collaboration à la mise en scène : Serge IRLINGER
Voix du Duc (bande son) : Donatien MOUSSET
Piano / Collaboration vocale : Stéphane TRÉBUCHET
Conseiller artistique : Joan LARTIGAU

Le spectacle

Une invitation au divertissement et à l’émotion qui nous plonge dans une atmosphère d’enchantement musical, esthétique et poétique.

Ce spectacle tout public a été à l’origine élaboré pour des seniors (associations du troisième âge, maisons de retraite, résidences senior autonomes, pôles senior, mairies…). Créé en juin 2014 à l’occasion de la fête de la musique à Toulouse, il connaît un véritable succès et ne cesse de tourner dans tout l’Ouest de la France.

Une adaptation lyrique de la pièce de W. Shakespeare

La Nuit des Rois est, de toutes les pièces de W. Shakespeare, celle dont l’intrigue est la plus resserrée. Les spectacles musicaux s’encombrant difficilement d’une intrigue complexe, le choix de cette pièce a paru appropriée à la nature de ce projet artistique. Ainsi, l’adaptation de Il Carnevale est centrée sur l’intrigue principale de la pièce de Shakespeare et ses quatre principaux protagonistes. Quatre tableaux chantés dépeignent leur histoire qui se dénoue dans un cinquième et dernier tableau.
Mais on peut aussi bien se laisser emporter par la magie du spectacle sans forcément en suivre l’intrigue…

Le carnaval de Venise comme décor de l’action

Cette ambiance carnavalesque (décor, costumes) est étroitement liée à la thématique principale de la pièce : « Une comédie des apparences » dont le ressort principal repose sur un jeu de travestissement masculin/féminin. L’esthétique du spectacle est également étroitement liée à la Commedia dell’arte (cf.dossier dramaturgique).

La poésie des mots

La poésie des mots demeure dans quelques passages théâtraux tirés de la célèbre traduction de François Victor-Hugo mais aussi dans les vers mis en musique par Debussy, Poulenc, Fauré. Toute en demi-teinte, malgré son dénouement heureux, cette comédie est porteuse d’une certaine nostalgie, d’un tragi-comique qui se ressentent dans l’adaptation: Il Carnevale est un spectacle tout en contraste, en variations multiples d’ambiance et de ton.

Synopsis

Prologue : Une vénitienne costumée introduit l’argument en musique.

Tableau 1 : Le Duc Orsino est amoureux de la Comtesse Olivia qui refuse ses avances. La sémillante Arlequine le divertit.

Tableau 2 : Sébastien et Viola, frère et soeur jumeaux de noble condition, font naufrage sur une plage vénitienne. Tempête musicale.

Tableau 3 : Viola, rescapée de la noyade, entre au service du Duc sous l’apparence d’un homme (Césario) et en tombe amoureuse. Elle n’ose lui avouer ses sentiments. Cet amour secret est réciproque mais le Duc, lui, rejette cette idée homoérotique et la possible inconstance de ses sentiments envers Olivia. Viola chante son amour.

Tableau 4 : Il envoit Césario auprès de la comtesse Olivia intercéder pour l’amour qu’il croit encore lui porter. La comtesse tombe alors amoureuse du messager Césario. Elle chante ses émois.

Tableau 5 : Le retour inattendu de Sébastien donnera lieu à des quiproquos que suivra un dénouement heureux.

La musique omniprésente

La musique, essentielle dans les passages chantés, accompagne aussi la voix parlée, la danse, les rapides changements de décor ou de costumes… Elle est le premier vecteur d’émotion dans le spectacle.

Le thème du carnaval se retrouve dans des morceaux tels que Mr Carnaval d’Aznavour, Le Bal masqué (de Verdi et de la compagnie créole!), Arlequin dans sa boutique et évidemment Il Carnevale de Rossini qui donne son titre au spectacle. Une ambiance vénitienne et baroque imprègne tout le spectacle, tel un « fil rouge » dans les passages vivaldiens, rappelons que Vivaldi était vénitien, ainsi que dans les extraits de Händel qui s’est beaucoup inspiré de la musique italienne de l’époque et vécut quatre années à Rome et Florence. Le caractère des personnages a aussi induit des choix : le personnage de Viola travestie chante un air de Baryton amoureux du compositeur F. Bazin (Je pense à vous quand je m’éveille); une nostalgie plus contemporaine chez Poulenc (La reine de coeur) et Debussy (Beau soir) s’accorde respectivement au deuil puis au doute indécis d’Olivia. Les airs chantés par Arlequine sont beaucoup plus gais et légers (Opérette Mr Carnaval, comptine…). D’autres morceaux jalonnent simplement la narration du spectacle ou illustrent une situation. Citons par exemple, Le secret de Fauré pour l’amour secret de Viola, ou encore, le duo d’amour de Hamlet d’Ambroise Thomas qui se rattache au coup de foudre d’Olivia pour Césario/ Viola.

Téléchargements

Plaquette « Il Carnevale »

Dossier dramaturgique

 

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